Hilton à Barcelone

 

 

 Hilton Barcelone

Onze heures du soir

Un homme d’affaires très prospère

Assis là complètement seul

Il a passé la journée ici

A la bourse

Et maintenant, avec ennui,

Il regarde devant lui sans but

 

Ses yeux s’égarent sur une femme dans le hall

Elle est assise seule

C’est la poule de luxe

D’un boxon espagnol

Elle te donne la sensation

Que tu peux la séduire

Elle n’est pas bon marché

Mais avec une bonne carte de crédit

Tu peux payer

 

Au début, il joue encore les innocents

Il se présente

Jusqu’à ce qu’il ait noyé

Dans l’alcool son sentiment d’innocence

Il lui demande son nom

Elle lui dit seulement un prix

Et dans un éclair, il voit sa femme à ses côtés

 

Alors  brusquement, il a le cerveau dans le pantalon

Jusqu’à la porte de sa chambre

Il sait encore à peu près bien se conduire

Puis il arrache les vêtements de la femme

Il a un orgasme au bout de cinq minutes

Elle s’en va…et il reste

 

Il fixe le plafond de sa chambre

La tension est retombée

Il ferme les yeux mais

Il voit partout la prostituée

Et alors vient le sentiment de culpabilité

Il s’est glissé dans sa chambre

Mais le salut se trouve dans la bible

En quatre langues posée près de son lit

 

Hilton Barcelone

Lentement le jour se lève

Cinq étoiles de merde

Il ne ferme plus l’œil

La nuit en Espagne est tranquille

Rien ne flotte dans l’air

Qui veut toujours aller de l’avant

Se perd en retour

 

Nostalgie du passé

Une chambre place Pigalle

La moitié d’une étoile, un lit qui grince

Et les toilettes sur le palier

Mais une vie sans souci

Un rêve comme il y en a encore

Et l’amour, tant d’amour

Que tu payes seulement avec des baisers

Dieu, il avait tant d’idéaux

Et il dormait à la belle étoile

Il racontait ce qu’il ressentait

Car il n’avait rien à cacher

Sa fantaisie était son royaume

( Il avait seulement en tête d’y habiter)

Et il parlait de l’avenir en disant

Que le meilleur restait encore à venir

 

Hilton Barcelone

Dix heures du matin

Il s’assoit pour prendre son petit déjeuner

Se regarde lui-même

Et sent lui venir une envie de vomir

Il veut partir d’ici, retourner chez lui

C’est le chaos dans sa tête

Cet hôtel est la demeure

Où vit la nostalgie

 

Cet hôtel est la demeure

Où vit la nostalgie

 

Vois les hommes qui courent ici

Teint terne, froids et chaleureux à la fois

Avec leur attache-case

Avec leur âme sous le bras

 

Dans cet hôtel règne le mensonge

Ici , la tendresse est détrônée

Car cet hôtel est la maison où vit la nostalgie

 

Stef Bos

 

 

 

Pauvres moutons

Bonbon à la menthe

Demain

Dors paisiblement

Nous naissons et nous mourons

Feu

Le meilleur

Mamira Fenna

Awuwa

Le ciel

Hilton à Barcelone

Le parti

 

 

Discographie

Albums:

Is dit nu later ( le “maintenant” d’aujourd’hui est-il le “plus tard“ d’hier?) 1990, HKM (CD 655314-2)

Tussen de Liefde en de Leegte (Entre l’amour et le vide) 1992, HKM (CD 655340-2)

Vuur (Feu) 1994, HKM (CD 2000809)

Schaduw in de nacht (Ombre dans la nuit) 1995, HKM (CD 2002369)

De Onderstrom (Pulsions) (Doppel-CD) 1997, HKM (CD 42038)

 Stad en Land (Ville et campagne )(Live 92/98) 1998, HKM (CD 42058)

Zien (Voir) 1999, HKM (CD 42077)

Beste van Bos ( Best of Bos) 2000, Woema (CD WMCD2001) Sorti seulement en Afrique du Sud

Noord & Zuid (Nord et Sud) 2000, HKM (CD 42102)

Van Mpumalanga tot die Kaap (De Mpumalanga jusqu’au Cap ) BE/NL: 2001, HKM (CD 42132) ZA: 2001, Woema (CDEMCJ 5964)

 

Les paroles sont traduites à partir de la traduction allemande du texte. Qui est intéressé par la musique de Stef Bos, peut cliquer ci-dessous sur le site “no man’s land” de Stef Bos: www.stefbos.nl

Pour prendre connaissance de la liste des CD cliquez ci-dessous: Albums

Texte original : Hilton Barcelona

La chanson est issue de l’album néerlandais “Vuur”

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©2002-2010 Translation by : Christel J Stefariel

©2002-2010 Images by : Peter Mioch