|
Reçois livre/ échange et vous y trouve sous la plume de Laurine
|
|
Rousselet qui y parle de Jude Stéfan, du livre Jude Stéfan Rencontre
|
|
avec Tristan Hordé. Ne vous retournez pas, c’est bien de vous dont
|
|
il s’agit et non pas du voisin d’en face. Ce livre n’est pas comme les
|
|
autres. D’abord, Jude Stéfan semble en être l’auteur, mais il n’en est
|
|
que l’acteur. Les questions du meneur de jeu Tristan Hordé fusent
|
|
comme dans un reality show pour mettre à nu Jude Stéfan.
|
|
Le jeu de miroirs entre le je, js ou jd. La graphie change : seul
|
|
dénominateur commun le j qui lui nous reste bien obscur. Jude Stéfan
|
|
répond et raconte ce qu’il veut bien nous raconter et ce que nous
|
|
avons envie d’entendre. Jude Stéfan portraitisé, photographié, exposé :
|
|
les textes bien choisis qui s’imbriquent comme poupées russes... la
|
|
colonne vertébrale de l’écriture qui est la moelle épinière de la pensée.
|
|
Il décline sa biographie à tous les cas et à tous les genres, nous parle
|
|
comme dans un film de son univers quotidien, de son existence qui
|
|
ne prend son sens qu’à travers les autres, les rencontres-blessures,
|
|
les rencontres- fêlures mais aussi les rencontres-bonheurs. Il nous
|
|
offre des textes magnifiques comme Thrène. Jude Stéfan aime
|
|
déconstruire le temps, destructurer les mots pour réinventer
|
|
l’écriture...Travelling, plan rapproché ou nuit américaine, tout nous
|
|
révèle la sensibilité de l’être que l’on voit sur le négatif. La solitude
|
|
exorcisée ou accentuée par l’écriture... le besoin humain de tendresse
|
|
et d’amour.
|
|
|
©Christel J.Stefariel
|
